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Michel Polnareff

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Biographie

Michel Polnareff, surnommé « L'Amiral », est un auteur-compositeur-interprète franco-américain, né le à Nérac (Lot-et-Garonne).

Pianiste et mélodiste pop, il cultive une apparence singulière. Il est le compositeur et l'interprète de plusieurs succès populaires, notamment : Love Me, Please Love Me, La Poupée qui fait non, Le Bal des Laze, Tout, tout pour ma chérie, Je suis un homme, On ira tous au paradis, Lettre à France ou encore Goodbye Marylou.

Enfance

Michel Polnareff est le fils de Leib Polnareff (1899-1988), musicien juif russe, né à Odessa et réfugié à Paris en 1929, et de Simonne Lane (1912-1973), danseuse originaire de Lennon (Finistère) dont l'ascendance a des attaches à Port-Launay et à Loctudy.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Leib est résistant dans le Lot-et-Garonne. Les Polnareff obtiennent des faux papiers grâce à Raymond Pichon, commissaire de police, et Odile Perella, une employée de la mairie de Nérac.

Michel Polnareff passe toute son enfance dans un univers musical. Son père est un compositeur qui a écrit des chansons pour Édith Piaf (La Java en mineur, Partance...), Mouloudji ou Yves Montand (Léo Poll fait les arrangements français de la chanson Le Galérien d'après une mélodie populaire russe du début du XIXe siècle). Sa mère Simonne Lane est danseuse de jazz moderne et acrobatique et de claquettes. Dans l'appartement familial du 24 rue Oberkampf, Leib Polnareff impose d'écouter uniquement de la musique classique et met son fils au piano dès l'âge de quatre ans.

Leib Polnareff inscrit très tôt son fils au Conservatoire de musique de Paris et parallèlement au cours Hattemer.

Michel Polnareff reçoit à douze ans le premier prix de solfège du Conservatoire mais garde un très mauvais souvenir de son parcours scolaire et de son apprentissage de la musique, témoignant dans son autobiographie et ses interviews que son père lui donne des gifles et des coups de ceinturon, lorsqu'il ne respecte pas les consignes ou fait des fausses notes. Le but du jeune garçon est d'être « tout le contraire de son père » : rêvant d'Amérique et du rock, il ne sera pas pianiste classique.

En 1957, à l'âge de 13 ans, il se familiarise avec la langue anglaise lors d'un séjour linguistique dans le Dorset. En 1961, il échoue au baccalauréat littéraire, redouble et obtient son diplôme avant de partir effectuer sept mois de service militaire à Épinal, puis à Montluçon, où il tient la grosse caisse de l'orchestre.

À vingt ans, il quitte le cocon familial, qu'il juge étouffant, multiplie les petits boulots. Après avoir été employé aux écritures dans une banque, vendeur de cartes postales pour les aveugles ou démarcheur à domicile pour des assurances, il s’installe sur les marches du Sacré-Cœur avec une guitare achetée avec ses économies.

Ses premières notes sont celles de La Poupée qui fait non,.

Débuts retentissants (1966-1970)

Michel Polnareff devient beatnik, pacifiste et fait la manche à la terrasse des cafés, en reprenant les standards rock. Le premier février 1966, repéré par André Pousse, il remporte un concours de rock organisé par Disco Revue au club La Locomotive.

Le premier prix est un contrat avec Barclay, que Polnareff refuse, par peur d'être formaté.

Gérard Woog, un ami d’enfance, le présente à Lucien Morisse, patron d’Europe 1 et futur manager. Michel signe avec la maison Disc AZ de Morisse, à condition d’enregistrer à Londres avec Jimmy Page à la guitare et John Paul Jones à la basse (futurs Led Zeppelin), ce que Disc AZ accepte. La Poupée qui fait non sort le . C'est un triomphe.

Les musiques de Polnareff s'inspirent de styles anglo-américains, suivent parfois une ligne néoclassique (telle Âme câline)[réf. souhaitée]. L'artiste affiche un look androgyne qui ne cesse d’évoluer, et écrit des textes prônant la liberté sexuelle. La presse le considère comme un symbole de la décadence de la jeunesse, à cause de son apparence jugée efféminée (point commun avec David Bowie) et de ses textes qui choquent. L'Amour avec toi fait l'objet d'une plainte pour pornographie de la part de l'Évêché de Paris et est interdite d'antenne avant 22 heures.

Michel Polnareff enchaîne les succès, de la complainte Love Me, Please Love Me (Rose d'or au festival d'Antibes, numéro 1 au Brésil) au romantique Bal des Laze en passant par l’existentiel Sous quelle étoile suis-je né ? ou encore l’électrique et revanchard Roi des fourmis.

Le , il monte pour la première fois sur la scène de l'Olympia, en première partie des Beach Boys dans le cadre de Musicorama. Il y chante cinq titres.

Du 5 au il y revient, faisant la première partie de Dalida. Ses bons disques se suivent : Dans la maison vide ou Tous les bateaux, tous les oiseaux. En 1968 paraît le second album, Le bal des Laze.

Apogée (1970-1973)

En 1970, Michel Polnareff est cette fois-ci la vedette à l'Olympia, et continue par une tournée. Sur scène, il innove : mi-concert, mi-spectacle, les musiciens sont installés sur une scène verticale et des automates envahissent la scène.

Toujours en 1970, il réplique à toutes les critiques sur son apparence et son mode de vie avec la chanson Je suis un homme. En mai, il est agressé sur scène lors d'un concert à Périgueux, il annule alors les autres dates de la tournée dont un concert symphonique au Palais des Sports.

Cette agression, et la mort en de Lucien Morisse, qui l'a lancé, ainsi qu'une crise sentimentale, le plongent dans la dépression.

En 1971, Michel Polnareff refait surface avec une nouvelle tournée et, à l'automne (du 24 septembre au 14 octobre), accompagne gracieusement aux claviers Johnny Hallyday durant le spectacle de ce dernier au Palais des Sports,,.

C'est lors de ces représentations qu'il arbore pour la première fois son nouveau look : il porte désormais des lunettes à verres foncés aux larges montures blanches, créées par l'opticien Pierre Marly, qui cachent sa forte myopie et protègent ses yeux fragiles, ses longs cheveux sont blondis et ondulés. Il ne change plus guère de style.

À propos de son allure, le journaliste Bertrand Dicale interviewé par Laurent Delahousse pour l'émission Un jour, un destin (sur France 2 en ) explique : « Il radicalise tout ce qu'on lui reproche ». Quant au photographe Jean-Marie Périer, il commente : « Il fabrique un autre, et se cache derrière ». Polnareff a une autre explication : « Quand je me vois dans la glace, je corresponds à ce que je voudrais être. Le jour où je n’y correspondrai plus, je me tirerai une balle dans la tête, probablement. »

La même année, il compose la bande originale du film Ça n'arrive qu'aux autres de Nadine Trintignant, puis celle du film à succès La folie des grandeurs de Gérard Oury, avec Louis de Funès et Yves Montand.

Cette année 1971 est aussi celle de Polnareff's, considéré par beaucoup comme son chef-d’œuvre. Dans ce disque enregistré chez Abbey Road en quadriphonie, les orchestres sont dirigés par Anthony King, Bill Shepherd et par Polnareff lui-même. Herbie Flowers le bassiste de Lou Reed y joue, (il est également présent sur l'autre grand disque français de ces années-là, Melody Nelson de Serge Gainsbourg). Polnareff expérimente un système quadriphonique pour le disque Polnareff's il fait tourner le micro tel un lasso pour enregistrer les chœurs d'On ira tous au paradis.

À l'affût des nouveautés, Polnareff utilise des synthétiseurs comme le Minimoog sur l’instrumental Computer’s dream. L'album mêle jazz (Né dans un ice cream), pop (Le désert n’est plus en Afrique) et soul (Hey you woman). Mais Polnareff ne peut en assurer la promotion : victime d'une seconde dépression nerveuse en , il fait une cure de sommeil dans un hôpital de la région parisienne.

En 1972, paraissent La Mouche, Holidays et On ira tous au paradis. C'est aussi l'année du concert Polnarévolution à l'Olympia. Les 6 000 affiches de ce concert font scandale lorsqu'elles sont placardées le dans toute la capitale : Polnareff, travesti, y montre ses fesses nues. Le tribunal correctionnel le condamne à 60 000 francs d'amende pour attentat à la pudeur.

Le concert Polnarévolution est une innovation : il est le premier concert français à bénéficier du son 5.1. Les costumes sont dessinés par Paco Rabanne, les musiciens — les Dynastie Crisis — sont vêtus de collants noirs et d'un haut en plastique, Polnareff est recouvert de paillettes argentées. Les instruments de musique sont fabriqués en plexiglas. Au début du concert, une fille du Crazy Horse déguisée en Polnareff arrive de dos et baisse son pantalon en référence à l’affiche.

En mars 1973, Michel Polnareff crée Polnarêve, un spectacle de nouvelles chansons.

Drames personnels (1973)

En 1973, de retour d'une tournée internationale, Polnareff découvre durant l'été que son déficit bancaire se calcule en millions de francs ; son homme de confiance Bernard Seneau (mort début 2015) l'a escroqué : avec l'argent de Polnareff, il a loué un logement et une voiture à celui-ci, sans les lui acheter (alors que Polnareff se croyait propriétaire), puis est parti avec son argent, sans avoir payé les impôts du chanteur. Polnareff se retrouve non seulement ruiné, mais débiteur d'une énorme dette fiscale, il faudra des années pour que ses avocats prouvent sa non-complicité dans cet impayé fiscal d'un million de francs. Sa mère meurt la même année.

À la suite de ces événements Polnareff tombe une nouvelle fois en dépression et refait une cure de sommeil. Le il s'exile aux États-Unis à bord du paquebot France, dont c'est un des derniers trajets sous ce nom. D'après l'émission Un jour, un destin — Polnareff, les secrets d'un exil, il voyage par bateau par peur de l'avion. Plus tard, il tentera de s'acheter une camionnette blindée et une arme auprès de Christophe Rocancourt, célèbre usurpateur qui extorqua quelque deux cent cinquante mille dollars à la vedette et qui, dans l'émission en question, émet l'hypothèse que : « Michel Polnareff est un parano, un peu obsédé par les armes. ».

Avant de partir, Polnareff travaille sur l'album Michel Polnareff mixé et distribué après le départ de l'artiste pour les États-Unis. Il ne comporte pas d'indication sur la pochette ; il contient entre autres le mélancolique Homme qui pleurait des larmes de verre écrit avec son nouveau parolier Pierre Grosz qui, à part un morceau signé Jean-Loup Dabadie, est le coauteur de tous les titres. L'arrangeur fétiche de Serge Gainsbourg, Jean-Claude Vannier, est de la partie et semble s'être chargé des mixages.

Exil américain (1973-1977)

À son arrivée aux États-Unis, Polnareff passe trois mois à New York, il s'installe ensuite à Los Angeles et signe avec le label Atlantic qui sort son dernier disque français. En 1974, Michel Polnareff reçoit l'hommage du groupe Il était une fois avec « Polnarevient » ; Serge Koolenn et Richard Dewitte avaient été musiciens du chanteur.

En 1975, le cinquième album Fame à la mode sort entièrement en anglais. Sur ce disque jouent Lee Ritenour, Leland Sklar et Jim Gordon, musiciens de Clapton et des Beatles. Le morceau Jesus for tonight est le premier titre de Polnareff, compositeur français, à entrer dans le classement du magazine Billboard. Polnareff part pour une tournée au Japon, puis à Bruxelles pour un concert au Forest National. Il ne peut se rendre en France à cause de ses ennuis avec le fisc.

En 1976, il signe la bande originale du film Lipstick qui est en bonne position dans les charts internationaux. Il reste sept semaines dans le top 100 aux États-Unis.

En 1977, il compose Lettre à France sur un texte de Jean-Loup Dabadie, qui exprime sa nostalgie de la France, néanmoins il s'est attaché au confort de la vie californienne, fait du sport et se passionne pour l'informatique.

Retour en France (1978-1984)

En 1978, après cinq ans d'absence, Michel Polnareff revient en France pour son procès à l'issue duquel il reste redevable de plus d'un million de francs au fisc. Il en profite pour sortir Coucou me revoilou, mais le succès est mitigé, malgré des morceaux marquants. Un « album crasse » selon l’intéressé, enregistré entre Londres et Los Angeles. Après cette sortie, il rompt son contrat avec Atlantic, afin de signer de nouveau chez Disc'AZ.

En 1980, il réalise un album méconnu, en collaboration avec Michel Colombier, avec qui il a travaillé sur son précédent 33 tours. Les deux artistes utilisent des pseudonymes : Max Flash pour Polnareff, Michael Dove pour Colombier. C'est un disque funk, intitulé Ménage à trois, sans nom de groupe sur la pochette.

En 1981, l'album Bulles se vend à plus de 800 000 exemplaires, avec les tubes Tam Tam et Radio. Ce disque, avec synthétiseurs et boites à rythmes, au son californien, est enregistré de nuit avec Hans Zimmer à Londres. En , Polnareff enregistre pour la télévision Télé show 82, diffusé le soir du , où il interprète les titres de Bulles et quelques incontournables de son répertoire. Un disque en est pressé sur un vinyle LP transparent.

En 1984, il signe la bande originale de La Vengeance du serpent à plumes de Gérard Oury. L’année suivante, l'album Incognito ne connaît pas le succès du précédent malgré les titres Viens te faire chahuter (et son clip qui, pour la première fois en France, coûte un million de francs) et La Belle veut sa revanche. Le disque est boycotté par la Fnac comme toutes les autres références de chez RCA, en raison de la politique de distribution de son président de l'époque. Le son, électronique, est produit avec samplers et séquenceurs. Durant cette période, Michel Polnareff réside épisodiquement en France.

Période bleue (1985-1994)

De 1985 à 1987, Michel Polnareff s'installe à Fontenay-Trésigny en région parisienne à l'hôtel Le Manoir de Chaubuisson puis, lorsque Le Manoir ferme, il réside pendant vingt mois dans l'appartement des propriétaires du Café des Trois-Valets ; il est nourri, logé, blanchi ; néanmoins, ce que Polnareff écrit dans son autobiographie sur cette expérience est ressenti négativement par la famille propriétaire du café. Il compose Goodbye Marylou qui devient immédiatement un tube à sa sortie. C'est à cette époque qu'Epic (Sony Music aujourd'hui) lui propose un contrat.

À partir de , il habite durant huit cents jours à l'hôtel Royal Monceau, où il enregistre l'album Kâmâ Sutrâ avec l'aide de Ben Rogan à la production et de Mike Oldfield à la guitare.

Michel Polnareff va mal, il est atteint d'une cataracte aux deux yeux, il ne voit plus qu'un peu de lumière. Il fait part de sa maladie à son entourage, noie sa peur dans la vodka et reste à l'intérieur du Royal Monceau où il peut se déplacer malgré sa cécité. Méconnaissable, grossi, il porte une longue barbe brune, sa couleur naturelle.

Les ingénieurs du son, dans un studio mobile, se garent chaque soir devant l'hôtel et font les prises de voix dans le bar de l'hôtel durant la nuit. Les musiciens enregistrent simultanément dans trois autres studios. Les cordes sont enregistrées aux studios Abbey Road et dirigées via le téléphone par Polnareff depuis l’hôtel. Kâmâ Sutrâ renoue avec le Polnareff d’antan, le son est acoustique, avec les cordes de Goodbye Marylou et de Kâmâ Sutrâ.

Le disque sort en et reçoit un double disque d'or (plus de 200 000 ventes) grâce aux singles Goodbye Marylou, Kâmâ Sutrâ, LNA HO, Toi et moi. L’image de Michel Polnareff se réduit à un symbole avec seulement sa silhouette ou ses lunettes, dans ses clips et sur les pochettes. « Période bleue » confie laconiquement l’intéressé, à l’image du clip Kâmâ Sutrâ où l’on aperçoit son ombre hanter les couloirs du Royal Monceau.

De 1992 à 1994, Polnareff vit discrètement en France, à différents endroits, sans apparition publique et avec des périodes de studio dont les enregistrements restent inédits.

Après de longs mois d'hésitation, il est opéré d'une double cataracte brune par le docteur Alain Hagège (l'œil gauche le et l'œil droit, le ) et suit une hypnothérapie pour accompagner la convalescence. Il recouvre la vue.

Concert au Roxy et autres projets (1995-2006)

En 1995, Polnareff prépare au Peninsula Hotel, à Los Angeles, son retour sur scène et, en , il se produit sur le Sunset Boulevard, dans la salle du Roxy.

Il s’entoure de grands musiciens, Dick Smith (guitariste de Earth, Wind and Fire, d’Aretha Franklin), Alex Acuña (percussionniste de Weather Report, d’Elvis Presley et de Michael Jackson). Le disque Live at the Roxy sort en 1996 et marque les esprits par la richesse des ré-orchestrations ; il oscille entre rock, funk, country et même reggae.

L'album reste numéro un pendant cinq semaines et est certifié disque de platine (300 000 exemplaires pour l'année de sortie). Une émission sur Canal+ présentée par Michel Denisot, couvre l’événement ; elle a lieu dans le désert des Mojaves en Californie ; on y voit Michel Polnareff retirer exceptionnellement un court instant ses lunettes blanches.

Certaines de ses chansons sont reprises, comme On ira tous au paradis, pour le film de Dominique Farrugia Trafic d'influence, par Ärsenik, Stomy Bugsy et Jane Fostin.

Polnareff ouvre un site Internet en 1996, où il se surnomme lui-même « L'Amiral » et où ses fans sont les « moussaillons », site qu'il veut « à la pointe de la technique, avançant toujours vers de nouvelles "PolnAventures" mélodieuses, dans un espace musical en détresse ». En 2024, l'artiste n'a pas de site propre.

En 1999 sort le single Je rêve d'un monde (When I'm in love), balade gospel pacifiste, qui obtient un succès mitigé. En 2003, il donne une longue interview à la radio Nostalgie.

En novembre 2004 sort Polnareff par Polnareff, livre d’anecdotes autobiographiques.

Ze (re)tour 2007 : concerts à Bercy et tournée (2007)

En , le premier single depuis sept ans, Ophélie flagrant des lits, arrive sur les ondes. En , les Victoires de la musique remettent à Michel Polnareff une Victoire d’honneur pour l'ensemble de son œuvre.

Le à Bercy, Michel Polnareff revient sur la scène française après trente-quatre ans d'absence, avec Ze (re)tour 2007. Le nombre de concerts était prévu pour six dates [réf. souhaitée] ; mais 48 heures après la mise en vente des billets, le succès est tel que quatre concerts à Bercy sont ajoutés en mars[réf. souhaitée]. Le spectacle attire plus d’un million de spectateurs avec une soixantaine de dates.

Le chanteur enchaîne vingt-cinq titres. Il apparaît en ombre chinoise, les lunettes suspendues font office d’écrans, la gigantesque arène composée de lumières et d’écrans entourée de planètes et d’étoiles se découvre au fil du spectacle.

Michel Polnareff est accompagné par sept musiciens américains : Virgil Donati, Bunny Brunel (bassiste fretless de Chick Corea et de Herbie Hancock), Tony MacAlpine (guitariste et claviériste de Steve Vai), et Mino Cinelu (percussionniste de Miles Davis, Weather Report, Sting).

À la fin du spectacle, une pluie de confettis en forme de lunettes tombe du plafond durant l'interprétation du titre On ira tous au paradis (le titre sera repris en « gimmick » lors des victoires de l'équipe de France de rugby au Mondial 2011).

Le 14 juillet Michel Polnareff se produit au Champ-de-Mars, devant près de six cent mille spectateurs, à la demande du président de la République, Nicolas Sarkozy à l'occasion de la Fête nationale. Charline Vanhoenacker commente : « la France déroule le tapis rouge à Michel Polnareff, l'exilé fiscal, puis exilé tout court ».

Le CD et le DVD de la tournée sortent le chez Polydor.

Le , Ze (re)tour 2007 remporte la Victoire de la musique du « Spectacle musical, tournée, concert de l’année », Gilbert Coullier, producteur de la tournée, reçoit la récompense sur scène à la place de Michel Polnareff reparti en Californie depuis six mois.

En studio (2010-2015)

Le à Los Angeles, Michel Polnareff reçoit sa Légion d'honneur des mains de l'ambassadeur de France aux États-Unis,. Ce même jour, il déclare : « J'aimerais que mes fans sachent que je pense toujours à eux. Nous sommes toujours aussi proches, même si c'est de façon virtuelle », précisant : « Je ne pense pas à un spectacle, mais plutôt à un nouveau disque car, si ce n'est deux singles, il n'y a rien eu de nouveau depuis quinze ans. Donc actuellement, je suis en studio ».

En , Michel Polnareff et sa compagne annoncent qu'ils attendent un enfant. La naissance du bébé, un garçon prénommé Louka, a lieu à Los Angeles le .

Le , il écrit sur sa page Facebook qu'un test ADN vient de révéler qu'il n'est pas le père du « PolnaBB ».

En , il perd son amie de quarante ans, qui a été « l'amour de sa vie » et son manager depuis 1972, Annie Fargue. Il diffuse sur Internet le discours qu'il a enregistré pour les obsèques de son amie. L'album Le Cinéma de Polnareff compilant ses compositions pour le 7e art, dernier projet conçu avec Annie Fargue, sort le .

Du au , France Bleu diffuse Radio Polnareff, un entretien enregistré par Fabien Lecœuvre chez Michel Polnareff en Californie, où il aborde en dix thèmes la vie du Roi des fourmis.

Le double DVD Polnareff — Classics Vintage, permettant de découvrir les grands moments des prestations télévisuelles de l'artiste tout au long de sa carrière, sort le et connaît un véritable succès, se classant directement numéro un des ventes de DVD musicaux en France pendant quatre semaines consécutives.

Le , le documentaire Quand l'écran s'allume réalisé par Fabrice Laffont est projeté dans une centaine de cinémas en France, en Belgique et en Suisse. Fait d'images d'archives personnelles inédites et dirigé par Polnareff en personne, le documentaire est également diffusé à la télévision belge et suisse en , ainsi que sur France 3 le .

Au printemps 2015, il dénonce la caricature faite de lui par l'organisme de crédit Cetelem, le chanteur n'étant pas d'accord avec l'utilisation de son image associée à un organisme de crédit, donc à des buts lucratifs. Il précise par la suite n'avoir aucune animosité envers l'acteur l'imitant mais ressentait de la colère que son image soit utilisée à des fins commerciales.

Le , il publie sur Facebook et Twitter une vidéo où, en studio, il dirige depuis Bruxelles un enregistrement fait à Suresnes. Depuis la veille, il enregistre à distance et dirige l'orchestration par visioconférence. Le , il se fait opérer à Bruxelles d'une hernie paraombilicale qui lui « a pourri la vie » pendant Ze (Re) Tour 2007.

Le , Michel Polnareff, sa compagne et leur fils Louka sont reçus à Montluçon avec les honneurs de la municipalité, sous le regard de milliers de personnes. C'est la première visite de Polnareff en France depuis près de huit ans. Il participe à l'inauguration de la PolnaExpo qui lui est consacrée pendant plus de six mois, au Mupop, situé dans cette ville où le chanteur a effectué une partie de son service militaire. Une place est inaugurée au nom de l'artiste face à l'entrée du musée.

Nouveau single et nouvelle tournée (2015-2017)

Le , il annonce sur RTL la sortie de son album « entre janvier et avril 2016 », ainsi qu'une tournée de 70 dates d'avril à l’été 2016 avec notamment quatre concerts à Bercy.

Le , Michel Polnareff dévoile son premier titre studio depuis 2006. La diffusion de L'Homme en rouge a lieu à minuit, sur la station de radio Nostalgie ; RTL, partenaire de la nouvelle tournée, présente également le morceau dès 9 heures. Le clip officiel de L'Homme en rouge est diffusé à partir du . Réalisé par Yann Orhan, produit par Aurélie Ullrich et Michel Polnareff, il met en scène le jeune Swann Nambotin, connu pour son rôle dans la série Les Revenants. La réception critique de la chanson est très mitigée,,, comme les précédents single depuis Kama-Sutra.

Le , sort une autobiographie intitulée Spèrme chez Plon. Les lettres du mot « père » étant mises en évidence, en couleur rouge, en faisant référence à son fils né en d'un don de sperme et également à son père qui était autoritaire et violent avec lui.

Le , Michel Polnareff commence sa tournée à Épernay devant cinq mille spectateurs. Le , il donne à guichets fermés le premier d'une série de quatre concerts (7, 8, 10 et ), à l’AccorHotels Arena de Paris.

Le , il est pour la première fois depuis vingt-sept ans en direct sur un plateau de télévision où, sur TF1 lors de la finale de la saison 5 de The Voice : La Plus Belle Voix, il accompagne Clément Verzi au piano sur L'Homme en rouge puis interprète Love Me, Please Love Me.

Lors de l'émission Village Départ sur France 3 le , jour de ses 72 ans, après avoir donné le départ de l'étape du jour, Michel Polnareff rejoint en plateau le présentateur et son producteur Gilbert Coullier qui annonce que déjà trois cent mille personnes sont venues l'applaudir, tous concerts confondus, depuis le .

Le , il donne un concert unique à guichets fermés à l'Olympia, quarante-quatre ans après la PolnaRévolution. Dans un spectacle de 2 h 45, il enchaîne ses plus gros succès (Je suis un homme, La Poupée qui fait non, Tam-Tam, Lettre à France, L'Homme en rouge, Dans la rue, Goodbye Marylou, KamaSutra...) et offre quelques surprises au public (comme I Love You Because, Le Prince en otage, Tibili ou encore une improvisation de Jerry Lee Lewis) avec la fameuse affiche de 1972 en fond de scène. Il remercie à la fin du concert le public de l'« avoir soutenu contre vents et marées depuis toujours ».

Après une pause estivale à la suite de son dernier concert le à Carcassonne, il remonte sur scène le samedi à l'occasion de La Fête de l'Humanité devant plus de 200 000 personnes. Porté par la foule, il chante vingt minutes de plus que les quatre-vingts initialement prévues.

Le , il est l'invité exceptionnel de l'émission Touche pas à mon poste présentée par Cyril Hanouna sur C8. Lors de cette émission, il annonce qu'il donnera le dernier concert de sa tournée le à la salle Pleyel de Paris. Quelques jours plus tard, il fait part de son envie que sa tournée se prolonge en 2017 par des dates aux États-Unis mais aussi au Japon. Il retourne à Los Angeles pour se reposer, et mixer l'album du live de l'Olympia.

Il reprend la scène le à Nice, puis notamment à Albertville, Bourg-en-Bresse, Nantes, Marseille, Amiens, Toulouse, Pau et enfin Bordeaux le , sans se douter qu'il y donne le dernier concert de la tournée. En effet, le , alors qu'il s'apprête à se rendre à la salle Pleyel pour ce qui doit être l'avant-dernier concert de la tournée, il annule la représentation à la dernière minute, du fait d'une grande fatigue et de vertiges. Le même jour sort néanmoins l'album live À l'Olympia. Il s'agit de son second album enregistré en public en neuf ans. Un best-of intitulé Polnabest est également diffusé.

Le lendemain, Michel Ponareff est admis à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine en urgence à cause d'une baisse de tension et de troubles respiratoires, et annule l'ultime concert de la tournée qui devait avoir lieu le soir même à Nantes. Le , son attaché de presse dévoile que le chanteur a été victime d'une « embolie pulmonaire bilatérale qui engage son pronostic vital ». Son entourage indique le que l'artiste « va beaucoup mieux », « qu'il est conscient, sous oxygène » mais qu'il n'est pas encore totalement sorti d'affaire. Dans les jours qui suivent a lieu une polémique entre le producteur Gilbert Coullier et le chanteur quant à la réalité de l'état de santé de ce dernier ; il lui est reproché les raisons « plutôt floues » de son hospitalisation, qui a donné lieu à l'annulation de deux concerts non assurés, avec des pertes estimées à « 200 000 euros par date ». Le producteur souhaite en effet avoir accès au dossier médical de Michel Polnareff, alors que le secret médical s'impose : « S'il s'avère qu'il est malade, j'assumerai mes responsabilités. S'il s'avère qu'il pouvait chanter, les frais seront partagés ». Michel Polnareff répond qu'il juge « intolérables » ces attaques « contre la dignité » du médecin qui l'a soigné. Son médecin Philippe Siou révèle sur BFM TV le que le chanteur est sorti de l'hôpital dans la soirée du dans la plus grande discrétion. De plus, le docteur Siou indique qu'on peut considérer que Michel Polnareff est « guéri » mais qu'il « n'est pas totalement remis ». Michel Polnareff porte ensuite plainte contre Gilbert Coullier pour diffamation. Le , le tribunal de Marseille prononce la relaxe de Gilbert Coullier.

En , il donne une interview à Paris Match, dans laquelle il diffuse des photos prises par sa compagne alors qu'il se trouvait sur son lit d'hôpital. Il dit être fatigué mais heureux d'être en vie et avoir eu peur de « faire partie du wagon » des artistes morts en 2016 et de ne plus voir son fils et sa compagne. Il annonce également qu'il reste en France pour plusieurs mois, n'ayant pas plus envie que ça de rentrer aux États-Unis. Il affirme aussi qu'il reprendra une nouvelle tournée qui démarrera par la Salle Pleyel dès qu'il le pourra, et qu'en attendant il continue de préparer son nouvel album.

Le , le journal Le Figaro annonce que le chanteur fera son retour sur scène dans la comédie musicale Le Fantôme de l'Opéra, pour 50 représentations de janvier à sur la scène du Casino de Paris.

Nouvel album Enfin ! (2018), Polnareff chante Polnareff et nouvelle tournée (2023)

Le à h 1 est publié Grandis pas, le premier single du nouvel album, un titre composé par Polnareff et écrit avec Doriand. Dans cette ballade, il s'adresse à son fils Louka.

Le nouvel album Enfin ! paraît finalement le . Après le semi-échec de cet album, il reste en Californie tout en gardant le contact via les réseaux sociaux.

Début 2022, Polnareff annonce qu'il prépare un spectacle immersif baptisé Polnarêves. Le spectacle se révèle être une exposition, une "expérience immersive qui plonge [le participant] dans les songes de l'artiste", sans participation physique du chanteur. Elle se déroule au Palace à Paris du au ,.

Le , un teaser de son prochain clip paraît sur les réseaux sociaux : on y découvre l'artiste avec ses longs cheveux blonds, jouant au piano les premières notes de Lettre à France qui est donc le premier titre extrait d'un nouvel opus studio à paraître. Le clip vidéo sort le , ainsi que le titre sur les plates-formes de téléchargement. Sur le dernier plan du clip, on découvre l'artiste en trois avatars avec des vestes, stylisées par sa compagne, aux couleurs du drapeau français.

Annoncé quelques mois plus tôt, via ses réseaux sociaux et de sa nouvelle maison de disques Parlophone, l'artise publie un nouvel album Polnareff chante Polnareff le . Il y reprend douze de ses plus grands succès en piano-voix.

Le , il est annoncé que Michel Polnareff est de retour en France afin de promouvoir son disque, et qu'il remontera sur scène pour une nouvelle tournée à partir du à Nice. Une vingtaine de dates sont prévues dont deux festivals et deux dates parisiennes à l'Accor Arena, les 2 et , veille et jour de ses 79 ans.

Dans le même temps, Polnareff annonce qu'il s'est entouré d'une nouvelle équipe de tournée, Décibels Productions, ainsi que d'un nouveau manager, Serge Khalifa.

Cette tournée a, pour l'artiste une configuration inédite : les concerts se déroulent sur une scène centrale (à l'exception des festivals) et avec une formation de musiciens anglais.

Après les succès des 2 et 3 juillet à l'Accor Arena de Paris, Polnareff annonce l'ajout d'une nouvelle date parisienne le 10 juillet au sein du Palace.

Le 5 avril 2024 sort un album hommage à l'œuvre de Polnareff avec des artistes de divers univers musicaux reprenant des titres iconiques de Polnareff.

Vie privée

Michel Polnareff a eu une aventure dans les années 1970 avec Sylvia Kristel et Lynda Carter, après son élection à Miss World USA (le concours de sélection de la candidate américaine participant au concours de Miss Monde).

En 1972, il rencontre Annie Fargue. Ils restent ensemble pendant une vingtaine d'années. Après leur séparation, elle devient son amie et son manager jusqu'à sa mort en 2011.

Depuis 2003, il vit avec Danyellah, rencontrée à Los Angeles, alors que cette dernière, étudiante en journalisme, effectuait un reportage sur Jim Morrison. À la suite d'un don de sperme à l'insu de Michel Polnareff, ils sont les parents de Louka, né le .

En 2011, un test ADN révèle que Michel Polnareff n'est pas le géniteur. Il quitte Danyellah pour quelques mois, avant de revenir au domicile familial à Los Angeles et finalement adopter Louka en 2016.

La presse rapporte en qu'elle aurait quitté l'artiste. Quelques semaines plus tard, Polnareff diffuse sur les réseaux sociaux une photo de lui, Danyellah et leur fils, qui fait taire les rumeurs.

Justice

En , Michel Polnareff gagne son procès contre l'entreprise Cetelem qu'il avait poursuivie pour avoir utilisé son image dans une publicité.

Albums studio originaux

Album studio de reprises

  •  : Polnareff chante Polnareff (album constitué de reprises interprétées en piano-voix)
  • Michel Polnareff (en collaboration avec Jean-Michel Desjeunes), Polnaréflexions, éditions Dire/Stock2, (ISBN 978-2-234-00136-7).
  • Michel Polnareff (en collaboration avec Philippe Manœuvre), Polnareff par Polnareff, éditions Grasset & Fasquelle, (ISBN 2-246-66261-3).
  • Michel Polnareff, Spèrme, éditions Plon, (ISBN 978-2-259-23020-9).

Décorations

  • Médaille de la Ville de Marseille en 2007, remise par le sénateur-maire Jean-Claude Gaudin
  • Chevalier de la Légion d'honneur le
  • Médaille de la Ville de Montluçon en 2015, remise par le maire Daniel Dugléry dans le cadre d'une exposition qui lui est consacrée au Musée des musiques populaires
  • Médaille de la ville de Fontenay-Trésigny en 2016, remise par le maire Patrick Rossilli

Récompenses

  • Victoires de la musique 2007 : Victoire d'honneur
  • Victoires de la musique 2008 : spectacle musical, tournée ou concert de l'année pour Ze Tour 2007

Nomination

  • Victoires de la musique 2008 : groupe ou artiste interprète masculin de l'année

Musique

  • 1977 : Dans sa chanson Mon p'tit Q, Anne Léonard fait référence à l'affiche culte de Michel Polnareff pour sa tournée à l'Olympia en 1972.
  • 1990 : Le chanteur Thierry Hazard évoque l'artiste dans Les temps sont durs.
  • 1999 : Double album Hommage à Polnareff / Tribute to Polnareff avec la participation de Pulp, Nick Cave, Bill Pritchard, St Étienne, Concorde Music Club, Bertrand Burgalat... (XIII Bis Records)
  • 2003 : Fan est une chanson écrite par Lionel Florence, composée et interprétée par Pascal Obispo, sortie en single en 2003. Elle figure dans le double album Studio Fan - Live Fan sorti en , qui rend notamment hommage à Michel Polnareff. Sur les pochettes, le chanteur est déguisé en différents artistes, dont Michel Polnareff.
  • Star Academy 6 Chante Michel Polnareff[Quoi ?]
  • 2018 : Dans la chanson Le temps est passé comme il pleut, Didier Barbelivien parle de Michel Polnareff et de son piano.

Personnages

  • Le personnage Jean Pierre Polnareff dans le manga Jojo's Bizarre Adventure.
  • Le personnage Aiko Polnareff dans le film The Virgin Psychics de Sono Sion (2015).
  • Le personnage Don Quichotte Doflamingo du manga One Piece est inspiré du style de Michel Polnareff.

Autres

  • L'astéroïde (99824) Polnareff fut nommé en son honneur.
  • En 2016, un centre culturel est nommé Michel Polnareff à Fontenay-Trésigny, avec une plaque également installée pour lui rendre hommage.
  • Dans la série d'animation 3D française Angelo la Débrouille, la sœur d'Angelo a un poster de Michel Polnareff dans sa chambre.

Bibliographie

  • Cécile Barthélemy, Michel Polnareff, Paris, éditions Seghers, coll. « Collection Poésie et chansons », .
  • Fabien Lecœuvre, Michel Polnareff, édition Vade Retro, (ISBN 2847630104).
  • Rémi Bouet, Polnareff, au fond des yeux, édition Montfort l'Amaury : Arthéléna, (ISBN 978-2916832029 et 2916832025).
  • Benoît Cachin, Polnaculte, éditions de Tournon, (ISBN 978-2-35144-036-0).
  • Philippe Margotin, Polnareff : Polnaréférences, éditions de la Lagune, (ISBN 284969049X).
  • Fabien Lecœuvre, Polnareff, la véritable histoire d'une légende, éditions City, (ISBN 2352880459).
  • Christophe Lauga, Polnareffmania, éditions Scali, (ISBN 2350120848)Christophe&rft.date=2007&rft.isbn=2350120848&rfr_id=info%3Asid%2Ffr.wikipedia.org%3AMichel+Polnareff">.
  • Jean Wacquet et Collectif, Polnareff, Suite de bulles, éditions Soleil Productions, (ISBN 978-2-84946-803-6).
  • Christian Eudeline, Derrière les lunettes - La Biographie de Michel Polnareff, ed. fayard, (ISBN 978-2-213-66680-8).
  • Jean-René Mariani, Michel Polnareff, Le Polnabook, Éditions Ipanéma, .
  • Benoît Cachin, Michel Polnareff : une simple mélodie, Paris, Gründ, coll. « Passion musique », , 240 p. (ISBN 978-2-324-00841-2).
  • Gilles Lhote, Polnadico : Michel Polnareff de A à Z, Coéditions Carnets nord, (ISBN 978-2355362125 et 2355362122).

Livres partiellement consacrés à Michel Polnareff

  • Jacques Pessis (préf. Charles Aznavour), Chronique de la chanson française, éditions Chronique, (EAN 9782205055214).

Émissions de télévision sur Michel Polnareff

  • Le Jeu de la vérité présenté par Patrick Sabatier sur TF1 le .
  • Un jour, un destin - Polnareff, les secrets d'un exil présenté par Laurent Delahousse sur France 2 le (durée : h 30).
  • Polnareff, quand l'écran s'allume, documentaire de 115 minutes réalisé par Fabrice Laffont, diffusé sur France 3 le , puis rediffusé le .

Liens externes

  • Site officiel
  • Michel Polnareff sur INA Archives Télé

  • Ressources relatives à la musique :
    • AllMusic
    • Discogs
    • Last.fm
    • MusicBrainz
    • Muziekweb
    • Rate Your Music
    • Songkick
  • Ressource relative au spectacle :
    • Les Archives du spectacle
  • Ressource relative à plusieurs domaines :
    • Radio France
  • Ressource relative à l'audiovisuel :
    • IMDb

Notes

Références

  • Portail de la musique
  • Portail des yéyés
  • Portail de Lot-et-Garonne

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Source : Article Michel Polnareff de Wikipédia

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