Lambert Willson, dit Lambert Wilson[lɑ̃bɛʁwilsɔn], né le à Neuilly-sur-Seine, est un acteur, metteur en scène et chanteur français.
Fils de l'acteur et metteur en scène Georges Wilson et de Nicole Mulon, Lambert Wilson est révélé dans les années 1980, notamment par son rôle dans le film Rendez-vous d'André Téchiné. Il alterne depuis films grand public et production plus intimistes, et est également apparu dans des films américains.
Biographie
Jeunesse
Lambert Willson est le fils d'un couple d'acteurs, Nicole Mulon et Georges Willson,. Il baigne dès son plus jeune âge dans le milieu théâtral.
Il passe une enfance non pas difficile, mais ballottée, changeant d'école chaque année. À chaque rentrée des classes, son angoisse est alors de se faire aimer, accepter, intégrer à la classe et aux autres élèves. Mais inversement, il développe un certain individualisme qui l'amène plus tard à déclarer : « J'ai du mal avec les groupes. […] Je fuis les groupes. Ça me rappelle la cour de récré. J'allais toujours dans la direction opposée, car je voulais être un cas particulier. »
Formation et débuts
À ses débuts, Lambert Wilson ne s'intéresse guère au théâtre français et ambitionne d'être « un acteur américain ». C'est notamment en accompagnant son père à une première du film Les Trois mousquetaires qu'il connaît un déclic : « Il y avait là toutes les stars de l'époque, Raquel Welch, Faye Dunaway… En une soirée, j'ai reçu un shoot de star-système qui m'est instantanément monté à la tête. Le lendemain, je voulais faire du cinéma. Avoir ma gueule en grand sur un écran, jouer dans des superproductions et devenir Robert Redford. »
Il suit une formation de comédien au Drama Centre London (en), afin de tracer son chemin tout seul sans être un simple « fils de », mais aussi pour perfectionner son anglais et poursuivre ainsi son rêve hollywoodien. Parti à Londres pour être « loin de [son] père » dont il cherche alors à se distinguer — « Il ne parlait pas anglais, je voulais être bilingue. Il travaillait en France, je rêvais de Hollywood » —, il connaît des moments difficiles à Londres, sa maîtrise de l'anglais étant alors insuffisante. Une fois revenu en France, il se trouve à nouveau « happé » par le giron familial et débute sur les planches avec une pièce de Lucian Pintilie dans laquelle son père joue le rôle de son père. Il commente par la suite : « En somme, je suis retourné chercher le bâton pour me faire battre. »
Outre le métier d'acteur, il apprend le chant et la musique.
Jeune comédien, il recherche la célébrité par tous les moyens : « Je m’étais dit très tôt, il faut entrer dans le star system […], monter dans les échelons pour avoir les meilleurs rôles […], je me suis donné les moyens en montrant mon visage […], ça me rassurait. » Il vit des relations compliquées avec son père, qui le dirige plusieurs fois au fil des années, sur scène et au cinéma, et dont il quête l'approbation.
Carrière
Cinéma et télévision
En 1977, Lambert Wilson débute au cinéma dans Julia, sous la direction de Fred Zinnemann. Deux ans plus tard, il obtient son premier rôle dans un film français avec Le Gendarme et les Extra-terrestres, de Jean Girault, dans une scène restée culte face à Maurice Risch. Toujours motivé par son désir de travailler dans le cinéma américain, il obtient son premier grand rôle en 1982 dans Cinq jours, ce printemps-là (Five Days One Summer), réalisé par Fred Zinneman qui l'avait fait débuter à l'écran, et où il donne la réplique à Sean Connery. Le film est cependant un échec commercial, tout comme, l'année suivante, Sahara, dont il partage l'affiche avec Brooke Shields.
C'est finalement dans son pays natal qu'il trouve durablement le succès : après une apparition dans La Boum 2, il tient en 1984 un rôle important dans La Femme publique d’Andrzej Żuławski. L'année suivante, il est remarqué dans Rendez-vous, d'André Téchiné : son interprétation d'un personnage tourmenté lui vaut une nomination au César du meilleur acteur. Dans ses films suivants, il joue des personnages romantiques (Rouge Baiser) ou au contraire inquiétants (L'Homme aux yeux d'argent). Il a à l'époque du mal à gérer sa nouvelle célébrité et, s'il apprécie de jouer des rôles torturés, se trouve « totalement lisse » quand il interprète des rôles « plus conventionnels ». Il a alors le sentiment d'être catalogué comme le « bellâtre de service », une image dont il met plusieurs années à se défaire.
En 1986, il est l'un des acteurs pressentis pour succéder à Roger Moore dans le rôle de James Bond en concurrence avec Sam Neill, Bryan Brown, Andrew Clarke, Antony Hamilton, Pierce Brosnan et Timothy Dalton qui auditionnent pour le rôle. Le producteur Michael G. Wilson, le réalisateur John Glen, Dana et Barbara Broccoli sont alors très convaincus par Sam Neill, contrairement au producteur Albert R. Broccoli qui soutient plutôt le Français Lambert Wilson. Finalement, c'est Timothy Dalton qui est choisi pour Tuer n'est pas jouer. Dans son autobiographie, Albert R. Broccoli évoque Lambert Wilson qu'il aurait bien vu en James Bond.
En 1987, il apparaît dans Chouans !, de Philippe de Broca, et enchaîne l'année suivante avec Les Possédés de Wajda et avec El Dorado de Carlos Saura, puis avec La Vouivre, adapté et réalisé par son père Georges Wilson. Mais sa carrière est alors ralentie par une série d'échecs commerciaux. En effet, poussé par ce qu'il considère après-coup comme une sorte de snobisme, l'acteur cherche à l'époque à apparaître dans des films de prestige, qui ne remportent cependant pas le succès escompté : ni Les Possédés, ni surtout El Dorado, ne trouvent leur public. Le Ventre de l'architecte de Peter Greenaway est salué par la critique mais ne touche qu'un public limité. Lui-même estime par la suite qu'il est apparu dans les films ratés de grands réalisateurs.
En 1989, il joue le rôle de l'Abbé Pierre dans Hiver 54, l'abbé Pierre. Cette interprétation saluée par la profession lui vaut le Prix Jean-Gabin, qui récompense les espoirs du cinéma français et est à nouveau nommé aux César. Il racontera par la suite que, bien que méfiant vis-à-vis des dogmes religieux (« Les religions créent les guerres. La foi engendre de l’amour. »), il s'est fait baptiser pendant le tournage du film par l'abbé Pierre, dont il aimait « toutes les valeurs ».
Malgré le succès d'estime que lui vaut cette prestation, il est moins présent à l'écran dans la première moitié des années 1990. Plusieurs de ses films passent inaperçus, notamment L'Instinct de l'ange, de Richard Dembo, qui subit un échec cinglant. Il passe alors trois ans sans tourner. Il se souvient par la suite avoir été considéré comme ce que les Américains appellent un « box-office poison », c'est-à-dire un acteur dont la présence à l'écran garantit l'échec commercial.
Pendant cette période, il se produit au théâtre, et enregistre un album de chansons. Il revient à l'écran en tenant des rôles secondaires dans des productions prestigieuses, comme le film historique en costumes Jefferson à Paris (1995) de James Ivory. C'est en jouant sur des registres légers qu'il retrouve les faveurs du public, notamment grâce au film musical On connaît la chanson (1997) d'Alain Resnais, puis à la comédie Jet Set (2000) de Fabien Onteniente. Les succès populaires de ces films lui valent de revenir au premier plan.
Il est également employé à nouveau par le cinéma américain : il est le « Mérovingien » dans Matrix Reloaded (2002) et Matrix Revolutions (2003), puis apparaît notamment aux génériques de Prisonniers du temps (2002) et Catwoman (2004), réalisé par son compatriote Pitof. Par la suite, déçu par cette deuxième expérience américaine, il déclare : « Je ne peux plus les saquer. Pas les Américains bien sûr, mais les gens de Hollywood. J'avais rêvé d'y travailler sans connaître la réalité. » En France, il continue d'apparaître dans des films grand public, tels les comédies L'Anniversaire et Palais royal !, tous deux sortis en 2005. Il ne dédaigne cependant pas les expériences plus atypiques et, en 2006, joue dans le film de science-fiction Dante 01 de Marc Caro. Il tourne également pour la télévision, notamment en 2004 dans le téléfilm Colette, une femme libre, réalisé par Nadine Trintignant.
En 2010, il interprète le personnage principal du film Des hommes et des dieux, succès critique et public pour lequel il est à nouveau nommé au César du meilleur acteur. Il interprète ensuite le rôle du comte de Chabannes dans La princesse de Montpensier.
En 2012, on le voit dans le film d'aventure comique Sur la piste du Marsupilami, réalisé par Alain Chabat. Il poursuit avec d'autres rôles importants au cinéma, alternant comédies et films dramatiques, de même que films d'auteur et grosses productions. En 2016, il incarne le commandant Cousteau dans le film L'Odyssée.
Lambert Wilson joue le rôle du Général de Gaulle dans le film De Gaulle de Gabriel Le Bomin sorti en mars . En 2021, il reprend son rôle du « Mérovingien » dans Matrix Resurrections de Lana Wachowski et tient à la même année le rôle du nonce impitoyable dans le film Benedetta aux côtés de Virginie Efira et Charlotte Rampling. En 2022, il rejoint le casting de la série française Totems diffusée sur la plateforme Amazon Prime Vidéo. Il y interprète le rôle de Charles Contignet, un espion du SDECE.
Théâtre
La carrière théâtrale de Lambert Wilson est riche : Ashes to Ashes de Harold Pinter en 1998, L'Amour de l'amour, La Machine infernale, La Célestine, Eurydice, Ruy Blas. Il s'est mis en scène dans Les Caprices de Marianne en 1994 et dans Bérénice, avec Kristin Scott Thomas, en 2002.
En 2010, il est sur la scène du Théâtre du Châtelet dans la comédie musicale de Stephen SondheimA Little Night Music.
Chansons et poésies
Lambert Wilson est aussi chanteur et a enregistré quelques disques (Musicals en 1989 et Démons et merveilles en 1997) et interprété la chanson La Chambre.
Le , il sort un nouvel album intitulé Loin, dans un registre totalement différent de ses précédentes interprétations dont il a écrit un des textes. Le compositeur en est Jean-Philippe Bernaux, mais l'album inclut aussi deux compositions de Jean-Jacques Sage, également le producteur de l'artiste, et une de Christophe Mali (Tryo). Les auteurs qui ont travaillé sur ce projet sont Boris Bergman, Philippe Latger, Marc Estève et Marie Nimier.
Il enregistre également la lecture de poésies et de grands textes de la littérature (Musset, Proust…).
Le , il sort un album hommage au chanteur Yves Montand afin de commémorer les vingt-cinq ans de la disparition de l'artiste. Les arrangements musicaux de cet album qui s'appelle Wilson chante Montand ont été réalisés par Bruno Fontaine. L'album devrait servir de base à la création d'un spectacle où Lambert Wilson chantera et dansera.
En , il est présent aux Chorégies d'Orange et interprète à cette occasion Syracuse, mais également La Chanson de Lara en duo avec le ténor lyrique Florian Laconi.
Rôle dans les festivals
En , Lambert Wilson est le président du jury du Festival du film britannique de Dinard.
Du 6 au , il est le coprésident (avec Michael Madsen) du 1er Champs-Élysées Film Festival. Par ailleurs, du au , il fait partie du jury du 12e Festival international du film de Marrakech ; jury présidé par John Boorman, dans lequel on retrouve notamment James Gray, Marie-Josée Croze ou encore Gemma Arterton.
Du 14 au , il est le maître de cérémonie du festival de Cannes, dont le jury est présidé par la réalisatrice Jane Campion.
Du 13 au , il est à nouveau au poste de maître de cérémonie au festival de Cannes dont le jury est présidé par Joel et Ethan Coen.
En 2017, il est président du jury du 29e Festival Premiers Plans d'Angers.
Engagements et prises de position
Lambert Wilson a participé à une campagne publicitaire à la radio en faveur de la Fondation Abbé-Pierre. En 2009, il écrit la préface du livre de Loïc Le Goff sur le Mouvement Emmaüs Compagnons de l'abbé Pierre, publié aux éditions Bayard.
En 2013, il est invité par l'ONU dans le cadre de la mission de la MINUSTAH dans le soutien que l'acteur veut apporter à Haïti, notamment dans le projet immense de reforestation, Haïti étant dans un état de déforestation dramatique, à peine 2 % du territoire haïtien étant encore boisé.
En 2014, il déclare que les paroles de La Marseillaise sont trop violentes et doivent être changées. Il prend ainsi la défense de Christiane Taubira, alors Ministre de la Justice, critiquée pour n'avoir pas chanté l'Hymne National lors de la commémoration de l'abolition de l'esclavage en France.
Depuis 2015, il est l'ambassadeur officiel de l'association « Les Toiles Enchantées », association qui apporte le cinéma dans les hôpitaux pour les enfants malades et dans les centres spécialisés pour les adolescents handicapés.
En 2017, il soutient le candidat d'Europe Écologie Les Verts Yannick Jadot à la primaire écologique de l'élection présidentielle.
En 2020, deux jours après la 45e cérémonie des César, il dénonce le « lynchage public abominable » contre Roman Polanski après que le César de la meilleure réalisation lui a été attribué, condamnant à la fois l'attitude d'Adèle Haenel, qui a quitté la salle en n’acceptant pas que le cinéaste, accusé de viol, soit récompensé, et la teneur du discours d'ouverture de l'humoriste Florence Foresti, la maîtresse de cérémonie, qui a affublé le cinéaste de divers sobriquets,. Ses propos contre Florence Foresti et Adèle Haenel lui valent d'être évincé de Greenpeace deux jours après et, une semaine plus tard, d'être pris à partie par des féministes qui occupent l'Auditorium du Nouveau Siècle de Lille, où doit avoir lieu un spectacle auquel il doit participer.
Vie privée
En 2016, Lambert Wilson évoque publiquement sa bisexualité,. Lambert Wilson est bilingue français-anglais : son fort accent français dans Matrix Reloaded est simulé pour les besoins du rôle. Il parle également l'italien et l'espagnol.
Il réside à Saint-Vinnemer dans le département de l'Yonne,.
Filmographie
Cinéma
Longs métrages
Années 1970
1977 : Julia de Fred Zinnemann : un jeune résistant dans le train vers Berlin.
1979 : Le Gendarme et les Extra-terrestres de Jean Girault : un extra-terrestre (non crédité)
1979 : Lady Oscar de Jacques Demy : un soldat insolent
1979 : New Generation de Jean-Pierre Lowf-Legoff : Jean-Charles
1979 : De l'enfer à la victoire (Contro 4 bandiere) d'Umberto Lenzi : Patrice, un résistant
Années 1980
1981 : Chanel solitaire (Coco Chanel) de George Kaczender :
1982 : Cinq jours, ce printemps-là (Five Days One Summer) de Fred Zinnemann : Johann Biari
1982 : La Boum 2 de Claude Pinoteau : Félix Maréchal
1983 : Sahara d'Andrew V. McLaglen : Jaffar
1984 : Le Sang des autres de Claude Chabrol : Paul
1984 : La Femme publique d'Andrzej Żuławski : Milan Mliska
1985 : Rendez-vous d'André Téchiné : Quentin
1985 : L'Homme aux yeux d'argent de Pierre Granier-Deferre : Villain
1985 : Rouge Baiser de Véra Belmont : Stéphane
1986 : Bleu comme l'enfer d'Yves Boisset : Ned
1986 : Corps et biens de Benoît Jacquot : Michel Sauvage
1987 : Le Ventre de l'architecte (The Belly of an Architect) de Peter Greenaway : Caspasian Speckler
1988 : Les Possédés d'Andrzej Wajda : Nikolaj Stavrogin
1988 : Chouans ! de Philippe de Broca : Tarquin
1988 : El Dorado de Carlos Saura : Pedro de Ursúa
1989 : Suivez cet avion de Patrice Ambard : Rémi Cerneaux
1974 : Ubu à l'Opéra, Théâtre musical, mise en scène Georges Wilson, Cloître des Célestins Festival d'Avignon, Théâtre de l'Est parisien
1975 : Othello de William Shakespeare, mise en scène Georges Wilson, Cour d'Honneur du Palais des Papes au Festival d'Avignon
1978 : Les Derniers de Maxime Gorki, mise en scène Lucian Pintilie, Théâtre de la Ville
1981 : Graal Théâtre de Florence Delay, mise en scène Marcel Maréchal
1981 : L'Amour de l'amour de Molière, La Fontaine, Apulée, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Renaud-Barrault
1984 : Léocadia de Jean Anouilh, mise en scène Pierre Boutron, Comédie des Champs-Élysées
1986 : Leocadia de Jean Anouilh, mise en scène Pierre Boutron
1986 : La Machine infernale de Jean Cocteau, mise en scène Simon Callow
1989 : La Célestine de Fernando de Rojas, mise en scène Antoine Vitez, Festival d'Avignon, Comédie-Française au Théâtre national de l'Odéon
1991 : Eurydice de Jean Anouilh, mise en scène Georges Wilson, Théâtre de l'Œuvre
1992 : Ruy Blas de Victor Hugo, mise en scène Georges Wilson, Théâtre des Bouffes du Nord
1993 : Pygmalion de George Bernard Shaw, mise en scène Bernard Murat, Théâtre Hébertot
1994 : Les Caprices de Marianne d'Alfred de Musset, mise en scène Lambert Wilson, Théâtre des Bouffes du Nord, tournée en France
1996 : A Little Night Music de Stephen Sondheim, mise en scène Sean Mathias, Royal National Theatre
1998 : Ashes to Ashes d'Harold Pinter, mise en scène Harold Pinter, Théâtre du Rond-Point
1999 : La Controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière, mise en scène Jacques Lassalle, Théâtre de l'Atelier
2001 : Bérénice de Racine, mise en scène Lambert Wilson, Festival d'Avignon (remplacé par Robin Renucci au Théâtre national de Chaillot et en tournée en France, à cause du tournage de la série Matrix)
2005 : Lambert Wilson chante la Nuit américaine, mise en scène Hélène Vincent, Opéra Comique
2005 : Les Créanciers d'August Strindberg, mise en scène Hélène Vincent, Théâtre de l'Atelier
2006-2007 : Candide de Leonard Bernstein, mise en scène Robert Carsen, Théâtre du Châtelet et Teatro alla Scala
2008 : Bérénice de Racine, mise en scène Lambert Wilson, Théâtre des Bouffes du Nord
2010 : A Little Night Music de Stephen Sondheim, mise en scène Lee Blakeley, Théâtre du Châtelet
2013 : Sunday in the Park with George de Stephen Sondheim, mise en scène Lee Blakeley, Théâtre du Châtelet
2014 : Le Roi et moi de Richard Rodgers, comédie musicale, mise en scène Lee Blakeley, Théâtre du Châtelet
2017 : Lambert Wilson chante Yves Montand, spectacle musical, direction musicale Bruno Fontaine, mise en scène Christian Schiaretti, TNP et tournée
2018 : Correspondance Maria Casarès-Albert Camus, collaboration Valérie Six, lecture avec Isabelle Adjani, Les Langagières - TNP de Villeurbanne, Festival de la correspondance de Grignan, Festival d'Avignon - Musée Calvet
2019 : Le Misanthrope de Molière, mise en scène Peter Stein, Le Comédia Théâtre-Libre : Alceste, tournée en 2020
2021 : Emportés par la Commune de Laurent Seksik, théâtre Antoine
Metteur en scène
1994 : Les Caprices de Marianne d'Alfred de Musset, Théâtre des Bouffes du Nord, tournée.
2001 : Bérénice de Racine, Festival d'Avignon, Théâtre national de Chaillot, tournée.
2008 : Bérénice de Racine, Théâtre des Bouffes du Nord
2009 : Music-hall de Jean-Luc Lagarce, Théâtre des Bouffes du Nord
2010 : La Fausse Suivante de Marivaux, Théâtre des Bouffes du Nord
2016 : Le Livre de la jungle : Baloo (Bill Murray) (voix)
2022 : Ernest et Célestine : Le Voyage en Charabie : Ernest
Télévision
1983 : Les oiseaux se cachent pour mourir : Dane O'Neill (Philip Anglim)
2000 : Les Globulyss
Podcast
2021 : La Filière : Otto Wächter
Voix off
2003 : Sand… George en mal d’Aurore
2012 : Africa. Le sang et la beauté
2013 : Afrique sauvage
2014 : Nature (documentaire) de Patrick Morris
2014 : Sacrifice : Du Débarquement à la Libération de Paris (documentaire) de Isabelle Clarke et Daniel Costelle
2014 : Jusqu'au dernier : la destruction des Juifs d'Europe. Série documentaire de William Karel et Blanche Finger
2019 : Les Guerres de Coco Chanel (documentaire) de Jean Lauritano
Livres audio
2001 : À l'ombre des jeunes filles en fleurs, Marcel Proust, Éditions Thélème
2002 : Du côté de chez Swann, Tome II, Marcel Proust, Éditions Thélème
2003 : Anthologie de la poésie française, XIe – XIXe siècles, Éditions Thélème
2003 : Les Nuits, Alfred de Musset, Éditions Thélème
2018 : Albert Camus et Maria Casarès, Correspondance (1944-1959), lecture avec Isabelle Adjani, Collection Écoutez lire, Gallimard
- Coup de cœur parole enregistrée et documents sonores 2018 de l’Académie Charles-Cros
Publication
En 2016, il participe à l'ouvrage Alain Resnais, les coulisses de la création - Entretiens avec ses proches collaborateurs de François Thomas, paru chez Armand Colin.
Discographie
1988 : Musicals, enregistré à Monaco, avec l'orchestre philharmonique de Monte-Carlo sous la direction de John McGlinnJohn McGlinn »">(en).
1991 : Lambert Wilson chante / Live, enregistré au Casino de Paris (1990).
1992 : Pierre et le Loup
1997 : Démons et merveilles
2005 : Peer Gynt, d'Edvard Grieg, avec l'orchestre de la Suisse romande sous la direction de Guillaume Tourmiaire. En compagnie de Viviana Aliberti, Eörs Kisfaludy, Dietrich Henschel, Inger Dam-Jensen et Sophie Koch.
2011 : Lumière du meilleur acteur pour Des hommes et des dieux et La Princesse de Montpensier
Nuit des Molières
1991 : Molière du comédien pour Eurydice
1992 : Molière du comédien pour Ruy Blas
2019 : Molière du comédien dans un spectacle de théâtre privé pour Le Misanthrope
Décorations
2006 : Officier de l'ordre des Arts et des Lettres
2017 : Commandeur de l'ordre national du Mérite ; officier (2010) ; chevalier (2000)
Hommage
Le , Lambert Wilson inaugure son double de cire au Musée Grévin.
Notes et références
Voir aussi
Revue de presse
Propos de Lambert Wilson recueillis par Astrid Delarue, « En VOYAGE avec Lambert Wilson. Le comédien prête sa voix à la deuxième saison d'évasion Trésors vus du ciel, sur Voyage. L'occasion de nous faire partager son goût pour… le voyage. », Télécâble Sat Hebdo no 1485, SETC, Saint-Cloud, , p. 14, (ISSN 1630-6511)
Bibliographie
Lambert Wilson et Hervé Pons, Entretiens, Monaco-Paris, Le Rocher, , 157 p. (ISBN 978-2-268-06715-5).
Articles connexes
Risques d'effondrements environnementaux et sociétaux
Liens externes
Ressources relatives à l'audiovisuel :
Africultures
Allociné
(en) AllMovie
(de + en) Filmportal
(pl) Filmweb.pl
(en) IMDb
Ressources relatives à la musique :
Discogs
(en) MusicBrainz
(en) Muziekweb
(en) Songkick
Ressources relatives au spectacle :
Les Archives du spectacle
TheatreOnline
Ressource relative à la bande dessinée :
(en) Comic Vine
Ressource relative aux beaux-arts :
AGORHA
Rencontre avec Lambert Wilson au Forum des images, en .
En 2005, Hélène Vincent met en scène Créanciers d'August Strindberg au Théâtre de l'Atelier. La pièce représente le combat à mort d'un trio amoureux. Lambert Wilson joue Adolphe, le premier mari délaissé qui vient réclamer des comptes. Invité du journal de 13h, il évoque l'intelligence du personnage écrit par Strindberg et la vision de la femme développée par ce dernier. Extrait du spectacle.
Bérénice de Racine, mis en scène par Lambert Wilson au Théâtre des Bouffes du Nord
ina.fr
Présentation du spectacle en voix off sur des images de la préparatifs de la dernière répétition. Lambert Wilson souligne le caractère exigeant de la pièce, qui nécessite à la fois un engagement émotionnel et une attention plus intellectuelle à la langue. Extrait de la scène 6 de l'acte V en répétition. Carole Bouquet insiste sur l'exceptionnelle qualité de la langue et du théâtre de Racine.
La Fausse suivante de Marivaux
ina.fr
Reportage avec extraits du spectacle La Fausse suivante de Marivaux par Lambert Wilson, et interviews d'Anne Brochet, de Francis Leplay et de Lambert Wilson.
Stephen Sondheim programmé pour la première fois en France
ina.fr
Un sujet d'actualité présente l'événement que constitue, en 2010, la création française d'A Little Night Music au Théâtre du Châtelet, première production dans l'Hexagone d'un ouvrage du maître de la comédie musicale Stephen Sondheim. Les stars de ce spectacle (dont Leslie Caron et Lambert Wilson) parlent de l'univers particulier de cet ouvrage inspiré de Bergman.
Juste avant l'ouverture du festival
ina.fr
La 68e édition du Festival international du film débute à Cannes. Sur la croisette, c'est l'effervescence, avec les préparatifs de dernières minutes, les curieux, les fans, les badauds qui attendent les stars de pied ferme. Le commentaire sur des images de Cannes alterne avec un extrait du film La Tête haute, des images de Valérie Donzelli pendant un tournage et des interviews de spectateurs, d'Emmanuelle Bercot, réalisatrice, et de Lambert Wilson, maître de cérémonie d'ouverture de ce festival.